Le talent monstre d'Emil Ferris

02/05/2019

Si il y a bien un roman graphique s'étant démarquer dernièrement, c'est "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" de Emil Ferris, l'histoire nous compte le quotidiens de Karen Reyes, une petite fille de dix ans passionnée de monstres qui habite Chicago à la fin des années 1960, elle enquête sur la mort trouble de sa belle et mystérieuse voisine rescapée de la Shoah, Anka Silverberg, ce qui la conduit à découvrir de nombreuses histoires enfouies.



Que l'on aime ou non l'univers atypique d'Emil Ferris, il est claire que "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" sort des carcans habituels des romans graphique. L'oeuvre devient même touchante lorsque l'on connait le contexte de son écriture. Avant de travailler dans la bande dessinée, Emil Ferris était illustratrice, mais elle dut subitement cesser cette activité après avoir contracté le virus de Nil occidental, qui lui fit perdre l'usage de sa main droite, l'empêchant ainsi de dessiner. Elle réapprendra à dessiner en travaillant sur "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" plus de 800 pages et six ans lui seront nécessaire. La récompense de ce travaille acharné: un succès aussi bien publique que critique, un fauve d'or au festival d'Angouleme ainsi que bien d'autre prix.


Pourquoi un tel succès ? il est vrais qu'à la lecture du synopsis l'on pourrai s'attendre à une enquête tout ce qu'il y a de plus convenue, mais "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" est bien plus que cela, en mêlant enquête, drame familial, ambiance halloweenesque, et histoire de l'art, Emil Ferris donna vie a un univers singulier. 


La narration de cette BD est également assez original, oubliez cases et autre bulles de dialogue, "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" ce présente comme un journal dessiné tenu par Karen notre jeune enquêtrice surdoué à l'allure monstrueuse. Le découpage est donc lui aussi atypique, parfois fouillis, les textes sont tantôt a l'horizontal, tantôt a la verticale. les dessins parfois gribouiller dans un coin de page, parfois immense et contemplatif, et cela sans  jamais déranger la lecture.



Une autre spécificité de ce titre est son dessin, Emil Ferris s'impose en réel virtuose de cette discipline, et cela malgré ses problèmes de motricité, nous avons la un dessin toujours magnifique, et reconnaissable entre milles de part son coté grotesque et détaillé, mais également de part l’utilisation du stylo bille, matériel l'aillant suivie durant toute la réalisation de se projet. 


La cerise sur le gâteau, se sont les dessins entre chaque chapitres, ils reprennent des couverture de vieux magazine d'histoire d’horreur.



Elle à sut conquérir des millier de lecteurs avec sa folle histoire de monstre, aujourd'hui seul la première moitié de son oeuvre est disponible en France mais les 400 pages restantes ne serraient tardé a paraître, en attendant foncé découvrir "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" vous n'en sortir pas sortirai indemne 


Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer
Ce site utilise des cookies pour permettre le bon fonctionnement, la sécurité, et vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible.

Paramètres avancés

Vous pouvez personnaliser vos préférences en matière de cookies ici. Activez ou désactivez les catégories suivantes et enregistrez votre sélection.